Speed bike 45 km/h : quelle est sa place dans la loi suisse ?
En Suisse, tous les vélos électriques sont considérés comme des cyclomoteurs, mais la loi distingue plusieurs catégories. Les vélos électriques dits “lents” sont limités à 25 km/h avec une puissance de moteur jusqu’à 500 W. Les vélos électriques “rapides” ou speed bikes (speed pedelecs) assistent jusqu’à 45 km/h, avec un moteur pouvant aller jusqu’à 1000 W.
Concrètement, un speed bike 45 km/h est traité comme un cyclomoteur rapide : il doit être immatriculé, assuré, équipé d’une plaque jaune, et son conducteur doit posséder un permis adéquat.
À l’inverse, un VAE 25 km/h reste beaucoup plus proche du vélo classique : pas de plaque, moins de contraintes administratives, mais une assistance limitée.
L’âge minimal pour utiliser un vélo électrique, lent ou rapide, est fixé à 14 ans. Entre 14 et 16 ans, un permis de catégorie M est nécessaire, même pour un simple VAE 25 km/h. Dès 16 ans, ce permis n’est plus requis pour les 25 km/h, mais reste obligatoire pour tous les speed bikes 45 km/h.
Immatriculation, permis et assurance : les démarches incontournables

Pour un speed bike, la première étape est l’immatriculation. Il faut s’adresser au service cantonal des automobiles avec les documents du vélo (certificat de conformité, preuve d’achat, parfois quittance de douane si import). Une fois le dossier validé, le propriétaire reçoit une plaque de contrôle jaune et un permis de circulation.
L’immatriculation s’accompagne d’une vignette d’assurance qui prouve la présence d’une responsabilité civile spécifique au véhicule. Cette vignette est valable pour une période déterminée (généralement une année) et doit être renouvelée régulièrement. Le coût typique, en additionnant contrôle technique, immatriculation et vignette, tourne autour de quelques centaines de francs lors de la première mise en circulation, puis d’un montant plus modeste chaque année pour la seule assurance.
Côté permis, la règle est simple : pour tout vélo électrique capable de dépasser 25 km/h en assistance, un permis au moins de catégorie M est exigé. Un permis plus élevé, comme le permis voiture (B) ou moto (A1), donne aussi le droit de conduire un speed bike. Si ce permis est retiré, le droit de conduire un speed bike est suspendu également, puisque l’obligation de permis reste liée à la personne.
L’assurance responsabilité civile liée à la plaque jaune couvre les dommages causés aux tiers. Elle ne remplace pas une assurance accident personnelle ni un éventuel casco pour les dégâts sur le vélo lui-même. Pour un VAE 25 km/h, sans plaque, les dommages aux tiers passent en général par la RC privée incluse dans l’assurance ménage.
Casque, équipement et règles de circulation
Le port du casque est obligatoire pour les speed bikes. La loi accepte les casques vélo classiques homologués EN 1078, mais de nombreux organismes recommandent un casque spécifique speed pedelec certifié NTA 8776, offrant une meilleure protection à des vitesses proches de 45 km/h.
Sur le plan technique, un speed bike doit être correctement équipé : éclairage fixe avant et arrière, catadioptres, avertisseur sonore, rétroviseur à gauche, et désormais un compteur de vitesse obligatoire sur tous les nouveaux modèles rapides. Les vélos déjà en circulation doivent être équipés d’ici 2027, conformément aux nouvelles règles de l’OFROU.
Concernant les voies de circulation, les e-bikes 25 km/h et 45 km/h sont assimilés à des cyclomoteurs, mais doivent suivre les prescriptions applicables aux cyclistes lorsque leur largeur reste inférieure à un mètre. Ils sont tenus d’emprunter les pistes et bandes cyclables lorsqu’elles existent, ne peuvent pas rouler sur les trottoirs, et doivent respecter les signalisations spécifiques “interdit aux cyclomoteurs”, sauf mention contraire.
Dans ce cadre, beaucoup de trajets pendulaires au quotidien peuvent parfaitement se faire en VAE 25 km/h plutôt qu’en speed bike. Un VTT électrique comme le NCM Moscow Plus permet par exemple de rouler confortablement sur chemins et routes tout en restant dans la catégorie des vélos électriques lents, donc avec des démarches administratives bien plus simples.
Speed bike ou VAE 25 km/h : comment choisir ?

Choisir un speed bike a du sens si vous faites régulièrement de longs trajets, sur des axes adaptés, et que vous acceptez l’idée de gérer une plaque, une vignette, un permis et des règles de circulation plus strictes. Pour des distances de 20 à 30 km, la vitesse d’assistance plus élevée fait gagner du temps, à condition d’avoir des infrastructures adaptées et une bonne expérience du trafic.
Pour beaucoup d’utilisateurs en Suisse romande, un bon VAE 25 km/h suffit largement. Il est plus accessible aux adolescents à partir de 16 ans sans permis, il ne nécessite pas d’immatriculation, il reste accepté partout où le vélo est autorisé, et il est parfois mieux toléré en ville. Une randonneuse électrique comme le NCM Milano Plus couvre par exemple les trajets domicile–travail, les balades du week-end et les courses quotidiennes, tout en restant dans la catégorie 25 km/h.
Si vous hésitez encore, l’idéal est de partir de votre usage réel : longueur et fréquence des trajets, type de routes, confort avec la circulation, budget pour l’assurance et l’immatriculation. La gamme NCM présentée sur la page NCM Bikes offre un bon aperçu de ce que permet un VAE 25 km/h conforme à la loi suisse, en ville comme en tout-terrain.
FAQ – Speed bike en Suisse
Quelles démarches pour immatriculer un speed bike ?
Il faut contacter le service cantonal des automobiles, fournir les papiers du vélo (certificat de conformité, preuve d’achat, éventuellement documents de douane) et demander une plaque cyclomoteur. Une fois le vélo homologué, vous recevez une plaque jaune, un permis de circulation et une vignette d’assurance à renouveler périodiquement.
Quel âge et quel permis sont requis pour un speed bike 45 km/h ?
L’âge minimal est 14 ans pour tout e-bike. Entre 14 et 16 ans, un permis de catégorie M est nécessaire pour tous les vélos électriques. À partir de 16 ans, ce permis n’est plus requis pour un VAE 25 km/h, mais il reste obligatoire pour un speed bike 45 km/h, sauf si vous possédez déjà un permis plus élevé (A1, B, etc.).
Le casque est-il vraiment obligatoire en speed bike ?
Oui. Le port du casque est obligatoire pour les vélos électriques rapides. Un casque vélo classique certifié EN 1078 répond aux exigences légales, mais un casque spécifique speed pedelec certifié NTA 8776 apporte une meilleure protection en cas de chute à haute vitesse.
Où trouver une information officielle à jour sur la réglementation ?
Pour des informations officielles, vous pouvez consulter le guide du Bureau de prévention des accidents sur la loi suisse du vélo électrique ainsi que la page de la Confédération sur la circulation à vélo classique ou électrique en Suisse. Ces deux sources résument les catégories d’e-bikes, les règles de circulation et les obligations d’équipement.
En résumé, le speed bike en Suisse est un véritable cyclomoteur électrique : rapide, efficace, mais encadré par un ensemble d’obligations qu’il faut respecter pour rouler sereinement. Si vous recherchez plutôt un vélo électrique simple à vivre, sans plaque ni permis au-delà de 16 ans, un VAE 25 km/h bien choisi – comme ceux de la gamme NCM distribuée par Batoo Bike – reste souvent la solution la plus pratique pour le quotidien.
