Un vélo à assistance électrique (VAE) associe votre effort de pédalage à la puissance d’un moteur alimenté par une batterie. Conformément aux règles européennes appliquées en Suisse, l’assistance ne se déclenche que si vous pédalez, elle se coupe à 25 km/h, et la puissance nominale du moteur est limitée à 250 W. En pratique, vous allumez le système, vous choisissez un niveau d’assistance sur l’écran, puis des capteurs mesurent votre pédalage et un contrôleur dose en temps réel l’énergie envoyée au moteur. L’objectif : vous aider au départ, en côte et face au vent, tout en conservant la sensation d’un vrai vélo.
Principe de fonctionnement d’un vélo à assistance électrique
Un VAE reste d’abord… un vélo. Quand vous tournez les pédales, des capteurs (cadence et/ou couple) détectent l’effort et transmettent l’information au contrôleur. Celui-ci ouvre alors le « robinet » entre batterie et moteur et délivre la puissance correspondant au mode choisi (Eco, Tour, Sport, etc.). Si vous arrêtez de pédaler ou dépassez 25 km/h, l’assistance s’arrête automatiquement. La sensation doit être fluide et proportionnelle à votre effort.
Pour un aperçu pédagogique des architectures modernes (moteur, batterie, capteurs) vous pouvez consulter les pages techniques de Bosch eBike Systems et SHIMANO e-BIKE Systems.
Les composants clés d’un vélo électrique et leur rôle

Le moteur
Il transforme l’énergie de la batterie en couple pour vous assister. Deux grandes implantations existent : moteur dans la roue (moyeu avant/arrière) ou moteur pédalier (central). Le ressenti, la motricité et la répartition des masses diffèrent selon le choix (voir plus bas).
La batterie
C’est le réservoir d’énergie. Sa capacité (exprimée en Wh) conditionne l’autonomie. Elle se recharge sur une prise secteur et intègre une électronique de protection (BMS). La plupart des batteries sont amovibles pour faciliter la charge à la maison ou au bureau.
Le contrôleur et les capteurs
Le contrôleur est le « chef d’orchestre » : il lit les capteurs (cadence et/ou couple au pédalier, vitesse de roue) et module instantanément le courant envoyé au moteur pour fournir une assistance progressive et sécurisée.
L’afficheur (écran de contrôle)
L’écran au guidon permet d’allumer/éteindre, de choisir le niveau d’assistance, de consulter l’état de batterie, la vitesse et parfois de lancer des fonctions (aide à la marche, modes Auto, etc.).
Moteur pédalier vs moteur dans la roue : quelles différences de fonctionnement

Moteur pédalier (central). Placé au niveau du boîtier de pédalier, il injecte sa puissance dans la transmission. Avantages : couple élevé utile en côte, équilibre du vélo (poids centré), souvent un capteur de couple très précis pour une assistance naturelle. C’est la solution privilégiée pour le trekking, le VTT et les vélos cargo.
Moteur dans la roue (moyeu). Intégré à la roue avant ou arrière, il est simple, souvent plus léger et économique. La sensation est linéaire et suffisante en ville/terrain plat. En revanche, le couple maximal et la motricité en fortes pentes sont généralement inférieurs à ceux d’un moteur pédalier.
Comment l’assistance se déclenche pendant le pédalage
Dès que vous pédalez, le capteur envoie un signal au contrôleur, qui délivre au moteur la puissance correspondant au mode choisi. Plus vous sélectionnez un mode élevé, plus le moteur fournit d’aide (dans la limite légale). Si vous cessez de pédaler, si vous freinez ou si vous dépassez 25 km/h, l’assistance coupe immédiatement. Résultat : vous gardez la maîtrise, l’aide suit votre effort.
Limites de l’assistance (bridage à 25 km/h) et utilisation du vélo sans assistance
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Bridage à 25 km/h : au-delà, le moteur n’assiste plus ; vous continuez alors comme sur un vélo classique.
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Sans batterie : si la batterie est vide ou retirée, vous pouvez toujours rouler (le vélo reste mécanique), mais il sera plus lourd au démarrage et en côte.
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Recharge en pédalant ? Non, la régénération au pédalage est anecdotique sur un VAE (gains négligeables). La recharge se fait sur secteur avec un chargeur compatible.
Envie d’essayer ou de choisir sereinement ?
Si vous hésitez entre moteur pédalier et moteur dans la roue, ou si vous voulez évaluer la capacité de batterie adaptée à vos trajets (urbain, vallonné, cargo), passez nous voir : l’équipe Batoo Bike vous oriente sur les formats, les autonomies et les accessoires utiles. Et si vous êtes prêt·e à franchir le pas, découvrez notre sélection de vélos électriques éprouvés pour un usage quotidien et familial : voir les vélos électriques.
FAQ
Qu’est-ce qu’un vélo à assistance électrique et comment ça marche ?
Un VAE ajoute un moteur électrique à votre effort : des capteurs détectent votre pédalage, un contrôleur commande le moteur, et l’assistance se coupe à 25 km/h ou dès que vous cessez de pédaler.
Quels sont les composants principaux d’un vélo électrique ?
Le moteur, la batterie (Wh = autonomie), le contrôleur et ses capteurs (cadence/couple/vitesse), plus un écran au guidon pour régler l’assistance et suivre la charge/vitesse.
Comment le moteur s’active-t-il quand je pédale ?
Le capteur détecte la rotation (et souvent la force) sur les pédales ; le contrôleur envoie alors l’énergie de la batterie vers le moteur selon le mode choisi. Si vous arrêtez de pédaler, l’aide s’arrête.
Quelle est la différence entre un moteur dans la roue et un moteur central ?
Le moteur pédalier offre en général plus de couple et une motricité supérieure en côte, avec un ressenti très naturel. Le moteur moyeu est simple, léger et économique ; idéal pour la ville/terrain plat.
Peut-on utiliser un vélo électrique sans batterie ou sans assistance ?
Oui. Le vélo reste parfaitement roulable sans assistance (ou batterie vide). Il est simplement plus lourd et moins vif au démarrage et en montée.
Le vélo électrique se recharge-t-il tout seul en pédalant ?
Non. La régénération au pédalage est marginale sur un VAE ; la recharge s’effectue sur prise secteur avec un chargeur adapté.